Aujourd’hui on oublie un peu Tham Pha Yem, ouf… on part pour le verrou 2 repéré hier par Houari et Bab.
On part en deux équipes, Je suis avec Houari. Le chemin depuis le camp donne accès en 1h à la rivière Nam Phuang active, enfin ! Ici on a soit la perte de Tham Loynam (la grotte de la nage) soit la résurgence de la pelleteuse. On va jeter un œil à la résurgence, ca à l’air prometteur mais on repart vers l’objectif qu’on avait annoncé, la perte. On se jette à l’eau très vite. Puis on saute sur l’occaz d’en ressortir en apercevant un fossile à gauche, qu’on part topographier, naturellement. Le canyon chiroptère. Fossile pas vraiment, on voit qu’en saison humide ce doit être une rivière, les galets au sol sont humide et recouvert d’une fine couche d’argile. Les chauves-souris nous volent au dessus des têtes. La galerie est recoupée de plusieurs pentes argileuses par lesquelles on dirait que l’eau doit arriver par période. On s’arrête sur une galerie les pieds dans l’eau qui finit en diaclase trop étroite. On pic nique en ressortant de là (pour retarder le plouf), et pose un cairn avec un mot pour l’équipe suivante disant que cette branche est topographiée. On retourne à l’eau pour rejoindre l’autre rive. La progression se fait sur la berge, et on aperçoit des traces de pas. Cette grotte est fréquentée. On arrive à un puits vers l’extérieur plein de végétation luxuriante, … ooh le soleil, on dirait le repère de totoro. Tel des mouches nous nous précipitons, vers un espoir de se réchauffer un peu. Mais finalement la pente montant à la doline d’effondrement ne s’escalade pas si aisément. Et… la montée est plus facile que la désescalade… diabolique. Gloups ; on prend quelques points de topo du gouffre devil totoro, mais surtout on s’est réchauffé dans l’histoire. On continue à poursuivre la rivière par sa plage. Beaucoup de chauve-souris. La rivière vire à droite, ici on repère un fossile en hauteur, mais on préfère continuer à suivre la rivière. Peu de temps après un éboulis de gros rocher à franchir, la rivière passe dessous en cascadant un peu. On la retrouve de l’autre coté, mais c’est un siphon. On nage quand même dedans, Houari devant, pour vérifier. En ressortant de l’eau on entend un gros plouf ! C’était quoi ce monstre ? Si on avait entendu ca avant, on y serait pas allé. Le retour pour sortir des blocs est un peu laborieux, mais on finit par retrouver le passage. Au retour on topographie l’actif et tombe sur le deuxième groupe qui topographiait depuis l’entrée, ca se goupille pas mal. On ressort au soleil.