jusqu’à la salle de la conciergerie
5 équipiers – TPST 8h
L’objectif du week-end proposé par Jean au début était d’aller jusqu’au grand toboggan par les Saints de glaces. Malheureusement la météo ne nous permettait pas de faire une sortie de plus de 20heures dans cette cavité craignant la crue. Amandine nous expliquait que beaucoup de passage se font en desescaladant des petits ressauts humides qui se transforment littéralement en rivière par crue. Elle en avait fait les frais une année, et avait du attendre 7h la décrue sur une margelle…
Arrivés au camping des Eymes le vendredi soir, ou plutôt le samedi matin à 2h passé, nous decidons de ne pas nous lever ultra tôt et de revoir l’objectif à la baisse étant donné les orages annoncés pour le soir. Je prends même le temps de piquer une tête dans la piscine du camping pour me réveiller. L’objectif sera donc jusqu’à la conciergerie. Tant mieux vu la petite forme après la semaine passée.
L’entrée se trouve assez proche du sentier où nous nous garons. Jean dit attention “je me suis fais braquer la voiture ici”. C’est fréquent, apparemment. Je prends donc la clé dans un bidon étanche et les affaires de rechange dans un sac ikea mousquetonné dans le premier équipement.
L’ouverture de la cavité est couverte d’une bache. Pour éviter quelle ne se bouche ? C’est en effet une petite perte qui coule légerement. Puis est détournée sur le début par un tuyau. Le gouffre est déjà équipé. On se demande si ce n’est pas pour l’évenement où allait Amandine, test de matos féminin, où pour l’AG de la FFS….. ouuuuups j’avais pas noté que c’était le même week-end. Il faut dire que le marrephone chourré n’aide pas, à consulter ses mails, l’agenda aussi était dedans…. bref. On ira les voir en sortant.
Jean équipe en double, on ne sait pas s’il y a une autre équipe engagée. Peu de corde sur cet accès là, nous arrivons rapidement sur du méandre. Il n’est pas horrible à la progression, ni trop étroit, ni trop exposé. Encore une fois heureusement vu la forme douteuse où je suis. Quelques desescalades en opposition plus bas, nous arrivons à une grande diaclase, avec un passage sous la douche où le ruisseau nous retrouve. Puis l’Ascenseur, une galerie toboggan sculptée, très esthétique. Après ces conduites forcées nous arrivons rapidement à la fenêtre qui donne sur la salle de Hydrokarst. Le volume devient important et les sons des voix sont atténués comme si on avait du coton dans les oreilles. En face on voit un autre percement de la salle en hauteur avec 2 cascades qui en sortent. On continue après une pause déjeuner de zip de pâtes bien fat. En haut de la salle de hydrokast se trouve la suite, direction la salle du soupirail. Une desescalade de quelques mètres dans un trou nous y conduit. Ici il y a une grosse stalactite (la seule de la grotte ? j’exagère). Nous continuons à gauche dans une galerie de marmites remplies, essayant de pas se remplir les bottes pour ceux qui en ont. Ressaut de 5m équipé. Plus loin on prend encore à gauche et encore des marmites. Arrivés à un effondrement, on le contourne par la droite. Dernier obstacle avant la conciergerie, le Pas du Loup, une petite escalade qui est heureusement équipée d’une corde d’aide en fixe. Nous débouchons au sommet de la salle de la conciergerie. Au retour Ilian désequipe.