Bruno, Gyom, Elias, Vincent, Cass et Marina.
Participation au congrès qui devait avoir lieu en 2021 et reporté pour covid qui a finallement eu lieu cet été au Bourget-du-Lac sur le campus Technolac.
25 juillet :
Après s’être installé et avoir fait un peu de shopping au stand, nous avons profité d’une petite cavité équipée pour le congrès. Le gouffre de Germinal dans le massif de Semnoz. Retrouvailles de Bruno post-covid qui s’est chauffé pour venir spéléoter un peu après plusieurs années d’abstinence.
Premiere petite grotte que l’on visite du congrès de l’UIS, on commence par rentrer dans un trou à côté, pour se recouvrir d’argile de la tete aux pieds, et se rendre compte que les cordes en fixe sont remontées et trop vieilles pour être celles du congrès. On ressort et trouve la bonne cavité 100m plus loin.
Nommée Germinal, pour sa ressemblance à un conduit de mine consolidée d’étaits et de boisages, et paroies assez sombre (I guess), une descente continue dans un conduit de rivière coulant en filet, arrivant dans une grande salle terminale. Petit resto en sortant sur le col, avec vue sur le Mont-Blanc.
26 juillet :
Cass Vincent et Guyom partent pour la traversée Litorne Fitoja. (CR prochainement).
Pendant ce temps là Marina assiste à quelques conférences. Notamment la datation de spéléothèmes dans différents souterrains dont des souterrains artificiels franciliens : La carrière de la brasserie sous le bois de Vincennes, les galeries de fontaines de Versailles, et l’aqueduc d’Arcueil :
Edwige PONS‐BRANCHU, Louise BORDIER, Philippe BRANCHU, Arnaud DAPOIGNY, Eric DOUVILLE, Laurine DRUGAT, Emmanuel DUMONT, Gaël MONVOISIN, Jean‐Pascal DUMOULIN, Jules QUERLEUX & Nadine TISNERAT‐LABORDE : Spéléothèmes des grottes vs spéléothèmes des systèmes anthropiques (carrières, souterrains…). Problèmes chronologiques et apport des éléments traces pour étudier et reconstruire les climats et/ou l’occupation ou l’utilisation des sols dans le passé.
27 juillet :
Traversée dans l’Ain du gouffre de l’Age de glace > grotte de Vaux, avec Bruno, Cass, Gyom, Marina. Une traversée rapide d’environ 2h30, avec un joli p47 à la descente, une petite balade jusqu’à la salle de la géode par un pont de singe, et sortie par des ressauts remontant équipée en fixe.
28-29 juillet
Pour ce qui concerne ces deux journées nous avons principalement assistés à des conférences de différents symposiums. Notamment la biospéléo (7), les cavités artificielles (13) et l’archéologie (8).
Un des anciens fédérés du cds94 qui a participé à l’organisation des stages biocaf présentait une communication sur les mollusques terrestres des cavités artificielles d’Ile-de-France. Un poster sur les araignées cavernicoles de la région Ile-de-France a également était présenté.
Le soir nous avons été voir la projection du film italien Il Buco de Michelangelo Frammartino, sur l’exploration des années 60 du gouffre du Bifurto dans une région rurale montagneuse peu habituée à la présence de spéléo.
30 juillet
Pour finir nous avons été (Cass, Vince, Gyom, Marina, et Jean) à la grotte de la Doria qui s’ouvre en porche dans une jolie falaise, où on arrive par une vire et on repart par une corde de 30m à coté de la cascade. Jean spéléo ardéchois, qu’on avait rencontré aux dernieres rencontres du Groupe d’Etude de Biospéologie a passé sa semaine en temps que bénévole au congrès la journée et à visiter les cavités équipées la nuit, c’est beau d’être jeune et fort.
Et pour finir un pti coup de mine d’après les bouquins chinés aux stands du congrès