Les effectifs se sont réduit jusqu’au dernier moment cette année… nous ne sommes que 4 (Vincent, Gyom, Pierre, Marina)

Mais pas très grave, ça n’empêche pas un des objectifs de filer un coup de main au groupe Triton/Césame de refaire une topo récente de la classique du gouffre du Lonne Peyret. L’ARSIP étant demandeuse, n’ayant plus accès aux mesures historiques mais seulement un dessin. Au moins… si on peut se rendre utile…

Le premier jour en attendant le 4eme comparse on se contente d’aller à la galerie Aranzadi depuis la Verna. Nous ferons quelques photos, et finaliserons nos courses pour la semaine.

Le lendemain, nous faisons notre sortie Lonne Peyret dans l’aval. Par chance les Tritons/Césame ont déjà équipé le gouffre 3jours avant qu’on arrive, nous avons pu gagner ce temps précieux, sachant la dégradation de la météo les jours suivant (et notre stock d’endurance qui n’est pas illimité pour enchainer). Les puits sont très smooth et passent toujours très bien, confortable, jolis, agréable. On arrive rapido en bas. Pour ce qui est du Chaos des Titans, c’est une autre histoire, les blocs immenses rendent la progression assez lente avec des passages d’escalades et desescalades à bien prendre. Certains passages ont récemment été rééquiper (par l’ARSIP ?) ce qui aide. On reconnait certains passage par rapport à l’an dernier, et on a téléchargé l app de l’ARSIP (Mergin Maps) avec sa synthèse topo (image pour ce gouffre). Ce qui nous permet de ne pas trop nous perdre… Mais bon il y a quand même assez de volume pour faire différents itinéraires, et certains moins pertinents que d’autre. Par exemple à l’aller nous sommes passé par un bivouac (“bivou” ou “vivac”), une sorte de plateforme plein de déchaulage historique… Pour redescendre à la rivière un passage escarpé entre les blocs munie pour s’aider de cordes gonflées et aussi historique qu’on peut s’imaginer vu leur position basses… Je m’y suis pété la figure en me retenant tant bien que mal en glissant le long de la corde que je tenais avec mes mains… Au retour en suivant des cairns je suis passé par un sentier confortable entre les blocs, sans remonter la haut qui permet de shunter ce truc… Pas vu du tout le passage à l’aller. Même pas compris comment on l’avait raté tellement cela paraissait évident au retour.

Pour la rivière… Pierre et Vincent se changent à l’embarcadère, après avoir passé le premier bras de la rivière ils font demi tour sur un siphon. Un passage remontant au fond aurait permis de remonter, mais la corde d’aide était réduite à son ruban d’âge central… Nous prenons donc le premier shunt. En commençant la topographie à l’aide de disto calibré au poil sur le support de l’arsip, et des étiquettes confectionnées par Alex des tritons (des morceaux de bache étanche avec des numéros à reporter sur le dessin, et un ficellou pour les attacher à des cailloux).

La progression du shunt n’est pas du tout direct, ni évidente. Elle ne parait pas trop empruntée, il y a plusieurs passage sinueux, dans une trémie, escalade entre des étroitesses, et désescalades scabreuses, peu d’indication, sauf noires anciennes. Et la topo n’avance pas vite à coup de 1m55 de longueur entre les stations. entre les Allers retour et hésitation sur le cheminement on arrive à peine à rejoindre à nouveau la rivière avec la topo. Mais ouf c’est ça de fait. Pierre et Vincent ont un peu plus avancé dans la rivière mais peu de temps, l’horaire de demi tour fixé étant atteint.

Le retour se fait sans parler, la fatigue prend le pas. La remontée semble longue mais salvatrice (plus de risque de glissade dans les blocs). En haut les pattous nous accueillent avec leurs aboiements de rigueur. De peur qu’on ne dérange le troupeau.

Les 2 jours suivants la pluie fait rage. Même en Espagne (nous sommes au camping d’Isaba). On en profite pour se restaurer, et recharger nos forces… Et boire quelques Cagnas bienfaitrices en jouant à “Gone Caving” sous la terrasse du bar du camping… Manger des tapas… Et faire un peu les sales gosses en passant. Des squats galeries dans les chiottes, partager notre whisky et cubi … Visiter la Verna en Crue… Photographier l’orage depuis le col dans une maison abandonnée pour être à l’abri quand même … Ça n’a pas du tout marché…

Le jeudi; le beau temps revient, mais les rivières sont encore un peu chargées. Nous retournons au Lonne Peyret, pour aller dans les amonts. Les 2 p50 du bas sont un peu arrosés encore, mais ca va. On est mouillé à cause du passage de noeud à 10m de la fin. On part topographier depuis le bas des puits vers la direction de la salle Félix, qu’on atteindra pas, à cause d’un shunt comportant une escalade non équipée en fixe (et on avait pas prévu de passer par la rivière sans néop). On topographiera aussi le méandre qui va vers le GL4.

le vendredi, on range, on sèche, on bbq pour clôturer le séjour, et on se déplace dans les Hautes Pyrénées vers St Pé de Bigorre. un camping un peu blindé de monde, mais comportant un aménagement important, le bar façon guinguette pour avoir de la bière fraiche sur un son jazzy. “On est bien là”

 


 

 

Aranzadi

 


Méandre GL4

Verna en crue