12-13 octobre 2024
Participants : Lucie, Cass, Marina, Steph, Vince, Gyom, Viktor, Elias
Arrivée au gite, c’est plutôt un Airbnb :
Départ de Paris le vendredi soir en 2 voitures, et Viktor nous retrouve directement à Bolandoz de la Belgique.
En chemin juste après 20h, on se rend compte d’avoir oublié les sacs de congélation pour nos pique-niques sous terre. Vince, Steph et moi appelons tous les petits commerçants pas trop loin de l’autoroute pour demander s’ils en ont, et surtout s’assurer qu’ils sont toujours ouverts. On en trouve un finalement avec un petit détour, mais là, pas de carte pour moins de 15€ et pas de monnaie sur nous… Vas trouver de quoi acheter des trucs utiles dans un tout petit commerce dans un petit bled quelque part dans le désert de France !
On s’arrête dans une aire de repos pour manger une bonne tarte végé que Vince a préparé, et là la deuxième voiture (Marina, Gyom et Cass) s’arrête à la même aire, sans même s’être organisés pour ça ! Belle surprise ! Gyom mange ma part de cette très bonne tarte…Grrr
Comme d’hab, on n’arrive pas à se décider quel trou faire le lendemain, et la fatigue prend le dessus, on se couche. Marina n’ira pas sous terre avec nous, mais restera avec Lucie et en profitera pour préparer son concours.
Samedi : La découverte
Le lendemain, au pti-dej on décide d’aller au gouffre de « la Découverte ». On cherche un peu parce qu’il est caché par quelques longues branches afin d’éviter que des bêtes ne tombent dedans. Vince et Cass commence l’équipement sur un tronc d’arbre posé au travers. Le puits est très boueux et aboutit à une montagne de boue. Ça y est, on a les pieds en plein, bien plus lourds, pas possible d’éviter. Les bottes font 3 fois leur volume, et on contribue à étaler encore plus de boue partout dans le gouffre qui n’en manquait pas !
On continue jusqu’à la galerie horizontale, non pas sans peine. Plusieurs étroitures et méandres où nos combis caressées par ce qu’elles aiment le plus : plein de petits crochets de roche pointus. Le matos et le kit ne lui manquent pas en de solidarité. Ah, et il faut dire que quelques passages étaient en opposition avec en dessous un méandre de 2 mètres de profondeur. Donc progression pénible, et comme cerise sur le gâteau, ces méandres étaient bien gazés. J’essaie de me convaincre que c’était juste moi qui étais pas au top de ma forme ce jour-là.
Arrivés au courant d’eau, on va en amont vers la galerie des concrétions. C’est toujours étroit avec de l’eau au sol, mais ça vaut la peine.
A la montée, à tour de rôle, à chaque fois que quelqu’un montait sur corde, s’ajoutait une couche supplémentaire de boue à la corde avec quelques gros bouts collés le long de la corde. C’était probablement fastoche pour le premier, mais montant avant le dernier, mon basic étalait bien la boue sur la corde et raclait l’excédent qui se faufilait dans le ressort et tous les creux du basic. Le croll venait faire un deuxième tour. Les cordes sont passées de 9.5 à 13mm, le diamètre max du basic. Quelques mètres plus haut, on ne voyait plus les dents des 2 bloqueurs, et à chaque remontée d’un bloqueur, il fallait essayer 2 ou 3 fois pour que ça s’accroche. Galère !
On sort finalement, avec 2 kilos de boue chacun sur soi, et quelques autres kilos dans les kits en plus des cordes. Je me dis que peut-être qu’on a contribué à sortir un peu de boue et en diminuer la quantité dans le gouffre. Il faut toujours être optimiste.
Dimanche :
Pas de grand gouffre pour pouvoir prendre la route pour Paris tôt. La météo s’annonçant mauvaise, on décide de faire la « Perte de Soit » qui ne craint pas la crue selon le topoguide. Je vais pour équiper, belle descente dans une buse qui mène au premier puits naturel, et belle surprise : c’est équipé en fixe. Trop bien, ça nous fera gagner du temps. Je continue sur les cordes en fixes. Ça pleuviote dans le deuxième puits. Je continue, parce que ça ne craint pas les crues disaient-ils, et ça lavera le matos et la combi de toute la boue de la veille. Arrivés au dernier puits, impossible de continuer. C’est 30m en plein dans le courant d’eau. On rebrousse chemin, se lave un peu sous les jets d’eau abondants.
Il faut bien mettre à jour le topo de ce gouffre pour bien indiquer que ce n’est pas faisable en saison de crue.
Pendant ce temps là Marina et Lucie sont à la grotte d’Osselle
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