Nous nous sommes couché tôt la veille (20 h 30) puis levé à 7 h du matin au rythme des Hmongs.
Brewal et moi sommes partis avec notre guide Yan Sualor, le seul du village à parler anglais. De Banbouak, en moto, nous nous sommes dirigés en direction de Long Mak Khai. Nous nous sommes arrêté dans un champ à buffle et avons camoufflé nos motos.
Nous avons monté un sentier sur 100 m afin d’atteindre un col. Sur le chemin, notre guide a récupéré un bout de bambou qui aurait pu servir de verre. A partir de là, nous avons traversé une forêt de bambou (on a entraperçu des planques de Coco datent de la guerre et il y aurait des carcasses d’avions écrasés) et puis entammé 400 m de descente en forêt abrupte (suivant un ruisseau) pour rejoindre le cours de la Nam Sana.
Arrivé à la rivière, Yang Sualor a utilisé son fameux bambou afin de pêcher du poisson à l’explosif. Malheureusement, il a oublié d’emporter une mêche et est retourné dans la forêt à la recherche d’un peut de poudre auprès d’un couple de Hmongs afin de bricoler une mêche avec du bambou. Finalement, la charge ne s’est pas déclenchée et la pêche fut infructueuse.
Nous nous sommes alors dirigé vers un tunnel fossile sur la droite, en contrebas d’une falaise en descendant la rivière. Yes, du grand volume ! La galerie principale fait 35 m de large sur 35 m de haut. Nous avons topographié plus de 300 m et trouvé un puits qui rejoint l’actif de la rivière, qui passe également dans un tunnel. Nous avons brièvement visité un petit réseau labyrinthique sur la gauche en entrant qu’il nous reste à topographier.
Afin de pouvoir redescendre sur Kasi de jour, nous avons du nous mettre sur le chemin du retour. Nous sommes tout de même allé reconnaître la perte de cette fameuse rivière.
Nous y retournerons bientôt car ce site semble très prometteur. La traversé de l’actif se fera probablement façon canyon.