Bon ! Alors, levé vers 9h en gros après le Lao-Lao de la veille.
Après un faux départ d’une demi heure pour faute d’avoir la clef de la seconde bécane. Une fois le problème résolu, nous parton enfin en direction des Hmong du village de Longmakhai situé à environ 35 bornes. Remplissage des réservoirs sur le chemin puis c’est parti sur la piste à droite pour 2h de riding.
Sur la piste peu après la seconde pause, je remarque une vieille piste foireuse qui pourrait correspondre au village de Benbouak (village Mong ou nous avions séjourné lors de la précédente expédition il y a 4 ans).
Je rejoint mes deux coéquipiers qui me devancent devant la baraque du frère de notre copain local mong : Tonne Ponne. Après avoir garé nos 2 motos devant sa maison et avoir négocié un repas pour après notre exploration de ce jour, nous nous mettons en route en quête (espérons) de nouvelles cave inexplorés.

Notre amis (guide Hmong local) nous emmène voir une première grotte. Elle fait à peine 20 m donc nous la laissons de coté.  Puis vient au tour d’explorer la seconde grotte après avoir traversé des feux volontaires pour défricher un peu le terrain, Celle çi est plus prometteuse. Nous repérons un puis que nous descendons après avoir exploré le reste de la cavité. Mimo s’engage dans une première étroiture qui ne mène pas. Il s’attaque à une seconde galerie en passant au dessus d’une vasque athlétique sans se mouiller les pied. Il arrête son explo et la remet a plus tard lorsque nous serons équipé de vêtements adéquates afin de ne pas se blesser avec la roche très kuterisante.
Mimo s’ occupe donc du puits. Je place ma sangle camion de 17 m autour d’un amarrage irréprochable. Mimo place une sangle en amarrage naturel afin d’effectuer la descente. Il s’agit d’un puits borgne. Son ciel est mesuré à 17 m et sa profondeur est de 13 m. Nous décidons de laisser la topographie pour plus tard car nous n’avons pas d’inclinomètre.

Nous partons explorer la troisième et dernière cavité après avoir retraversé la culture sur brûlis. Nous accédons à cette dernière en escaladant un ressaut en s’aidant d’une racine. Nous pénétrons la cavité. Après avoir remarqué plusieurs passages à explorer quand nous aurons des vêtements adéquates, Mimon désescalade un ressaut de deux mètres. Il tombe sur une bébête peu attirante (finalement très nocive après avoir relaté l’histoire le soir à nos camarades à la guest house). Je le suit. Nous butons sur le même problème de roche kuterisante. C’est donc à retourner voir. Nous repartons donc au village de la baraque de notre guide. (nous avons tenté un premier accès à cette grotte infructueux à cette grotte car barricadé. Nous avons aperçue une grotte qui nous a mis l’eau à la bouche).

Une fois dans la barraque de notre amis guide, on nous serre un excellent repas de riz et végétable. Nous remarquons que la sœur de notre guide a visiblement la grippe et décidons de lui laisser une plaquette de paracétamol afin de faire descendre la fièvre et lui enlever son mal de crane après quelques instructions. Nous leur laissons aussi 10.000 kip.
Nous nous disons au revoir et disons que nous reviendront dans deux ou trois jours.

Nous repartons en moto et je me met en quête de localiser le départ de la marche d’accès à la Nam Sanna ainsi que la piste d’accès à l’ancien village de Nam Bouak soi disant rasé. Je rate cet endroit. Nous remarquons comme repaire une échelle en bois sur la gauche comme repère pour le localiser plus tard. Nous nous engageons sur une piste un peu pourrave sur la gauche durant notre retour afin de profiter du peu de temps de jour qui nous reste pour en faire quelque chose d’intelligent mais pas fructueux coté trou.
Nous retournons à notre guest house ou nous retrouvons nos potes et discutons de notre journée.
On bouffe des assiette choppé au resto de la guest house puis nous nous bourrons la gueule en musique à la gratte avec du lao. Bonne prestation à la gratte de Fred pendant que je chie ce putain de rapport en picolant du Lao-Lao.
Oï ! Oï ! Oï !