L’équipe de la nam phuang, composé de Clément, brewal et JB, se met en route. Il est 10H30, le depart était prévu à 7H…. le laolao a été traître.
Après 1h de route, première pause dans le village avant la bifurcation histoire de reprendre des forces (M150).
Nous reprenons la nouvelle route taillée au couteau à travers la montagne où les lacées sont passés à la trappe sûrement pour une économie d’asphalte qui est malgré tout inexistante.
Lors de la descente dans la vallée de la NAM FUANG, brewal c’est retrouvé sans frein, après s’être arrêté comme il a pu, une réparation de fortune s’impose. Nous découvrons que la goupille de la pédale s’est fait la malle. Après quelques instant de réflexion, jb sort un leaserman goodies, et un bout de porte clé, s’allonge sous la moto et répare le problème. C’est précaire mais ça devrait tenir…
Arrivés au fond de la vallée, nous retournons à la grotte découverte la veille, la topographions rapidement et repartons en route pour la perte. Nous pensons que la route pourrie est finie en voyant une sorte d’autoroute de terre battue traversant la vallée.
Au bout d’un kilomètre nous déchantons, la piste est encore en construction, puisque la déforestation n’est pas terminée. Nous enquillons donc sur la piste forestière, croisant les camions chargés de bois et traversant la NAM FUANG sur des ponts constitués de simples rondins, pratique en camion, plus acrobatique en moto… après une bonne demi heure de piste nous garons les motos, la piste est finie, la suite sera à pieds. Nous ne sommes pas malheureux de reposer nos fesses, 4h de moto ça fait un cul de cycliste….
nous arrivons dans un camps de chasseur laos assez étonné de voir des falangs (touriste) dans ce coin si reculé, ils nous propose de leur tambouille, nous refusons un peu dégoûté de crabes de sable bouillis… nous continuont notre route sur les sentiers des chasseurs hmongs. Après 20 min de marche, nous arrivons face a une falaise, le bas étant caché par la végétation nous avançons rapidement pour enfin voir 3 grottes. Les voilà, il est déjà 16h, nous allons vite dans la plus grande cavitée, la topographions, et ressortons.
Nous faisons le bilan, la nuit se couche, JB qui n’as pas digéré le regime laolao et riz, se sent fébrile, le premier village est a 1h de moto et 20min de marche. La nuit se fera donc dans la jungle.
Arriver au camps de chasseur, la nuit est la, d’un commun accord nous camperons la, la moto la nuit nous paraissant légèrement dangereux.
Nous ravivons le feu, bricolons un banc, mangeons notre ration de riz (a contre cœur vu son goût) et discutons tranquillement autour d’un cognac. (prévu pour offrir à un chef de village pour soutirer des infos mais n’ayant pas de village et pas d’info …)
Après de longue discutions sur la spéléo, l’exploration urbaine et nos expériences nous décidons d’aller nous coucher. Dans le noir, pensant êtres seuls au milieu de nul part, nous voyons des lumières nous nous inquiétons pas plus que ça. C’est quand les coups de feu se font entendre que nous commençons à avoir les cojones qui grelottent… nous signalons notre position à gros coup de lampe….
Après 15 min nous voyons une lampe s’approcher, un chasseur Mong depose un singe mort a coté de notre cabane, s’installe et recharge son vieux mousquet avec de la poudre et de la grenaille. L’étonnement dissipée, jb va s’approcher de lui tenter de communiquer. Se fut court, il est reparti dans la foret. Nous nous recouchons….