On commence par check le Tham Pha à côté de la Guesthouse, c’est un peu nul, juste un petit trou et une “chambre” en dessous.
Du coup comme on est un peu en avance, on décide de pousser un peu vers le secteur 28 et 29 au nord avant de rentrer à Vang Vieng
D’abord le petit piton de Tham pa nor kham. On ne tentera pas de pénétrer dans la grotte, parce qu’il faudrait discuter avec le proprio, le cavage étant entouré d’une palissade en bambou, contenant une petite plantation de bananiers et une maison… On voit aussi des porches en hauteur… Sont-ils accessibles ?… On ne sait pas. Une photo ou 2 et on continue plus au nord.
Ici on passe à côté d’un secteur assez touristique ou plein de cabanes de ‘resort’ sont installées le long de la Nam Lik. Ban Nam Fuong. (et pas Fuang). On devine qu’il doit y avoir du monde parfois, mais pas aujourd’hui. On arrive jusqu’au piton du Pha Luan. Ici la route n’est plus en bon état. Un village de paille, des étals en bord de route qui ne vendent presque rien, des épis de maïs… Et les enfants qui les tiennent ont tous les regards vissés sur leur smartphone. C’est étrange. On est de nouveau loin de tout en 10 minutes de moto. On a le temps de voir que le Pha Luan a aussi des porches en hauteur avec du karst, on prend des photos, mais la route n’arrive pas franchement au pied de la falaise, on n’a pas le temps aujourd’hui de chercher des chemins piétons. C’est en tout cas encore un secteur prometteur pour trouver de belles grottes encore inconnues, pour la prochaine expé.
Sur le chemin du retour, en moto. Un serpent de 2m de long commence à traverser la route. Je pile au milieu de la route en gardant une distance avec lui. Gyom arrive par la droite, n’a pas le temps de freiner et lui roule sur la queue. Le serpent a mal. Il se met à faire des bons d’un mètre de haut. Je bloque avec stupeur. Là-dessus un gros SUV vient piler derrière moi. Une montagne de muscle en marcel en sort (Pascal Brutal version lao). Il sort à toute vitesse direction les fourrés ou le serpent a tenté de prendre refuge. Pascal B. plonge. Il ressort les deux poings fermés sur le corps cylindrique du saurien. Le serpent s’enroule autour de son bras. Mais il n’a pas le temps de mieux. PLLLAAAAAF !!! PLAAAAAF !! PLAaaAAAF !!! Pascal se sert du serpent comme d’un fouet de dresseur de tigre. Il le roule en boule dans un sac plastique et hop dans le coffre. Pas un mot, il repart. Je redémarre à ma ptite allure.