Tham Pha Yem: Elias, Steph & Cass
Elias et moi décidons de continuer l’explo et la topo de parties bien définies de Tham Pha Yem : repérer une coulée d’argile et voir si elle mène quelque part, puis refaire la topo de la galeries des Bermudes qui avaient été toute erronée par l’armytek lors de la dernière topo faite sur cette section. Cass qui hésitait encore à quelle équipe se joindre pour la journée s’engage avec nous.
On se dirige vers notre premier objectif, la coulée, en réadmirant cette belle grotte. Il faut inévitablement traverser la rivière souterraine à quelques reprises, mais l’eau est bonne et il fait tellement chaud que ça fait du bien de se tremper les pieds !
On galère un peu pour trouver le chemin au niveau du Balcon Sud. Juste après, on tombe sur une galerie à notre gauche qu’on prend pour la Galerie des Bermudes sauf que très vite on réalise que ce n’est toujours pas ça et que la partie où on se trouve ne figure pas sur la topo. Ça queute et on rebrousse donc chemin pour retourner sur la galerie Fatigue et continuer la progression.
On arrive à la grande coulée d’argile qu’Elias tente de grimper. Il y parvient, plus d’une vingtaine de mètres, assez exposé, sauf que malgré certains espoirs elle finit par ne mener à rien.
On continue jusqu’à la galerie des Bermudes qu’on retopote dans le but de la connecter, sur la topo déjà faite, à La Salle du Dôme.
Une fois le travail fait, Elias et moi sommes tentés de retourner au camp en faisant la boucle et peut-être alors pousser jusqu’au canyon souffleur mais faute de temps on se dit qu’il serait plus sage de retourner sur nos pas. Il faut encore retourner au camp Coco-banane pas loin de la sortie de la grotte, prendre nos affaires et retrouver avant la tombée de la nuit le reste de l’équipe à notre prochain camp pas très loin du village.
En continuant la progression vers la sortie, sur une section pas très loin du camp, on se retrouve sur une partie assez inférieure où les blocs ne sont pas stables du tout. Cass échappe de justesse à un bloc qui aurait pu lui écraser le pied ! Pfiu ! Rien qu’à penser où on était, une grotte au fin fond de la jungle laotienne, un moindre accident aurait pu tourner au drame ! Mais en fait en fait, on n’y a jamais trop réfléchi et c’est peut-être mieux comme ça ! 🙂