Retour à TP5 avec Steff et Elias, pour explorer et topographier la galerie de gauche, à partir de l’embranchement du serpent.
La galerie nous amène d’abord à une belle grosse salle et continue ensuite jusqu’à buter sur une magnifique coulée orange scintillante, escaladée en chaussette. Etroiture sans courant d’air au sommet de la coulée.
Sur la gauche, une première bifurcation mène à une salle fréquentée par de nombreuses chauve-souris. Pourtant on est loin de l’entrée : auraient-elles un autre passage ?
Un départ de méandre très concrétionné, confortable au début, se rétrecit, je fais demi-tour pour checker un autre départ en  hauteur. Y’a de la vie dans les parages : de très nombreux insectes divers, qui subsistent sur le guano. Une chauve-souris s’engouffre dans un passage bas, je la suis. Ah bah tiens, on retombe aussi sur un méandre concrétionné… ! Tout se ressemble, ça commence à devenir paumatoire, mais en retrouvant S et E, qui topotent, on commence à prendre nos repères.
Petit à petit, ça s’élargit pour devenir une belle galerie, d’une centaine de mètres environ, mais qui finira par buter là aussi sur du concrétionnement. Au sol, pleins de petits sapins d’argiles durcis, ça fait penser aux Mille Soldats du Scialet Robin.
Dernier espoir pour trouver une sortie, un départ à 2-3m de haut, où il me semble sentir momentanément un courant d’air froid. Une très belle galerie avec des restes de planchers suspendus finit là aussi par buter sur un gros gour avec des gourdins qui pendent du plafond. Je regrette d’avoir laissé mon matos photo au début de la zone étroite, l’endroit vaut le détour !
Steff et Elias bouclent la topo, on redescend au camp de base rejoindre les autres. De là, une mission bière s’échafaude, on bouge à bécane, dans la nuit el la poussière, au village voisin. La boutique est fermée, mais le temps d’hésiter, moteurs tournants, le proprietaire ouvre le rideau, d’un geste las. Beer et Techno Lao pour le reste de la soirée !