16-17 avril 3eme Rencontre GEB : Quentin, Cass, Ilian, Gyom, Marina
A l’occasion de la 3ème rencontre du GEB, nous avons pu visiter avec Mr Olivier Guillaume, la grotte laboratoire de Moulis, aujourd’hui encore maintenue en activité pour ses élevages d’amphibiens cavernicoles.
On y trouve des aquariums comprenant en tout, une 100ène de protés, provenant à l’origine de Slovénie, depuis reproduit en captivité. Les plus vieux spécimen ont environ 50ans. Et on ne sait pas exactement leur longévité maximum. En Croatie les spécimen que l’on rencontre dans les zoos, sont le plus souvent des spécimens mal en point et éjectés des cavités après des crues. Comme beaucoup de Karst ne communiquent pas entre eux de manière évidente, la question se pose de savoir comment il y a échange de flux de gènes entre les différentes populations isolées géographiquement. On suppose que la consanguinité est assez élevée et que les populations sont vulnérables aux perturbations de leur habitat. Mais les crues pourraient jouer un role dans cet échange entre les populations isolées. Les protées ont une activité très réduites et lente, et sont capable de jeun prolongé. En captivité ils sont nourris une fois par semaine, avec des larves d’insectes. Leur cycle de reproduction est lent, et les oeufs n’aboutissent pas toujours. Autrefois les élevages de Moulis comprenait plus de 400 individus, mais plusieurs épisode d’épidémie ont réduits leur effectif. L’eau provenant de l’environnement extérieur n’étant pas stérile, il est difficile de controler l’arrivée de pathogène (et d’anticiper quels micro-organismes leur sont nuisibles). Le sexage n’est pas toujours évident même chez les adultes. Il n’existe pas de chromosome sexuel ce qui ne permet pas un sexage par caryotype. Le génotypage peut être effectué par extraction d’ADN non destructive en raclant la peau. Mais peu de données sont disponible pour le sexage par génotypage . L’ADN environnemental est parfois analyser pour tenter de détecter leur présence en région où ils vivent naturellement (Slovénie, Croatie…)
Les juvéniles naissent avec des organes visuels sous développés qui se dégradent et disparaissent à l’age adulte. Une repigmentation par tache peut se produire lors d’exposition prolongée à des cyclers jours nuits. Il existe une sous espèce en Slovénie qui n’est pas dépigmentée. Les protées fuit les sources de lumière et ne se sente en sécurité que quand ils sont plaqué contre un support (pierre). Fait notable, les protées en vieillissant on un allongement des extrémités télomériques avec l’age des individus (alors que le phénomène le plus courant chez le vivant est un racourcissement avec le vieillissement). L’ADN extrait des protées mort en captivité se dégrade très rapidement et est difficile à exploiter.
On trouve à Moulis également des élevages d’Axolotl (provenant du Mexique), et de Calotritons ou Euprocte des Pyrénées. Les males de ces derniers étrangles les femelles avec leur queue pour les maintenir proche d’eux afin de se reproduire. Cet accouplement par amplexus peut durer jusqu’à 2 ou 3 jours.
Après quelques révisions de décrochement sur arbre, Ilian a fait connaissance avec Jean et ils ont été la nuit faire un gouffre du sentier karstique de Hadas (gouffre mourère ?)
18-23 avril Visite de l’Epia : Leny, Ilian, Gyom, Marina, Thomas … & Cie
On dépose Quentin et Cass au bus de retour, et on retrouve Leny qui nous rejoins à l’Epia où pour certains c’est une revoyure depuis longue date, puisque avant covid et expé qui s’est terminée par un confinement.
Ptite semaine tranquillou, où on a pas eu très beau temps (orage au moment d’essayer d aller au Belle), mais réussi à perdre à Subterra, faire une paire de partie de exploding Kittens, et fait quelques ptites visites sous terre quand meme entre 2 convivialités de rigueur du chalet de l’Epia : Grotte de l’Ours, La lune, le pic-nic des vieux , et gouffre Degaudez (où on a été avec Benji qu’on avait croisé à Albion l’hivers dernier préparant son DE), et un peu de biospéléo.