Ou : Doubs
TPST 8h
Participants : Mark , Gyom, Marina
Nous partageons par hasard le gîte du musée rural de Foucherans, avec un autre club spéléo plus nombreux que nous (une 10ène), qui comptaient également faire une sortie aux biefs bousset ce samedi. On se fait un peu taquiner parce qu’on est de Paris, on a pas de grottes. Ils se targuent d’être bon vivant et leur spécialité c’est de se faire des supers bouffes sous terre, mais mental d’acier quand il s’agit d’etre au top.
Ils nous proposent gentiment de prendre leur équipement qu’ils auront installé plus tôt le matin afin de nous épargner du portage, et partir plus tard pour éviter l’embouteillage.
On part donc 2h après eux. A la salle de décantation , on trouve des graines germées. Gyom se demande quelle plante ca pourrait bien être. Avec seulement 2 cotilédons sortis, comment savoir ? Bon, une seule solution, je prend la plantule et la case dans mon bidon. On verra plus tard, en la faisant vivre on verra bien la forme des prochaines feuilles.
Le méandre me parait terrifiant, c’est la premiere fois que j’en fait un ou il y a du vide au dessus duquel on doit progresser en opposition, et pas de corde pour s’assurer en cas de chute.
On les rejoint à la salle machin où ils font une méga bouffe, à cuisiner des saucisses de morteau. C’est un peu long à cuire les morteau, on aurait du prendre nos cordes. Finalement les ripailles terminées, la plupart veulent remonter en surface. De notre côté, nous avions pour objectif de rejoindre le collecteur du Verneau pour repérer pour une éventuelle future traversée… Heureusement deux d’entre eux se motivent pour continuer avec nous un peu. Finalement les cordes étaient en fixe pour rejoindre le collecteur. La chatière pour rejoindre les puits est bien aquatique on doit se coucher dans une flaque trop profonde pour espérer garder 1cm2 de vetement sec. glagla, je comprend mieux pourquoi les autres n’ont pas souhaiter ça pour digérer.
Arrivés au collecteurs ils souhaitent faire demi tour pour rejoindre leurs copains et les aider à préparer la soirée. Du coup puisqu’on veut continuer on leur propose de déséquiper leur matos en ressortant, de toute manière on est au même gîte on partira pas avec.
On part avec entrain les pieds dans le ruisseau, jusqu’au siphon des Patafouins. Ca donne pas envie de plonger. Une tof ou deux plus tard on fait demi tour.
Avec la fatigue je ne me rend meme pas compte qu’on a repassé le méandre au retour.
Retournés au gite on rend les cordes et pour les remercier on leur propose à tous du ricard qu’on vient d’ouvrir. Nous aussi on aime bien ripailler. On prépare une tartiflette de minuit qui a failli valoir à Mark une boule à zero, quand le four a gaz à explosé, ben non il n’était pas allumé….