On s’était dit qu’on repoussait cette sortie aux beaux jours pour profiter de belle nuit à la belle à coté du trou, mais en fait il a fait gris et on a réussi malgré tout à passer entre les gouttes. Il a plu quand on dormait.
Le fait de repousser la date, je suppose, à fait une pub en amont qui fait que le week-end a eu ce succès fou, une initiation un peu surdimensionnée, avec un groupe de 18 personnes, dont 10 initiations, 11 tentes, 6 véhicules, venant de 4 régions … Mais bon, on l’a fait, tout s’est déroulé dans la bonne humeur, et ouf qu’il y ait eu 18 personnes de plus parce que s’il n’y avait pas eu des désistements ou refus du type c’est complet on aurait été 36 personnes, et là, clairement, tout le monde n’aurait pas pu descendre sous terre… ou alors on n’aurait pas dormi nous… bref.
Le déroulement : avec Gyom on arrive le vendredi soir en premier, entre 2 averses intenses, on jette la tente, et je pars équiper le coté carrière, une première corde.
Les voitures arrivent au fur et à mesure, il ne pleut plus, et la soirée s’installe tranquillement autour du feu de camp… oups il est déjà 1h du mat quand je pars me coucher.
Le samedi matin, je me lève de bonne heure pour équiper en triple la combe coté carrière, 2 cordes de plus, ainsi qu’un petit atelier en extérieur sur la falaise de carrière au dessus de l’entrée, avec des pulses. On a de la chance il ne pleut pas de la matinée, ca nous permet de régler les baudriers et d’expliquer sur la falaise les différents éléments et leur utilisation pour monter, descendre, fractionner… J’ai ajouté dans le P6 d’entrée une corde qui a un fractionnement inutile et une autre corde qui a une déviation inutile, pour test avant le puits suivant.
Pendant ce temps là Vincent et Pablo sont partis équiper Rochotte. La dernière voiture arrive de Paris vers 10h30, le temps de faire les 2 dernières initiations, tandis que les autres, Atreyu, Jazz, JO, et Swan rejoignent Rochotte. tout le monde est dedans vers 11h.
Coté Carrière, on s’échelonne. Pendant que les derniers arrivent à la rivière, les premiers sont partis dans le réseau nord pour ne pas se refroidir. On se rejoint à l’intersection de la chatière. On traverse tranquillement et retrouve le groupe de Rochotte (Pablo, Vince, Jo, Jazz, Atreyu, Swan) au niveau de la vire. Photo de classe (mais Cyril et Anne-Caroline nous ont échappés). Artefact, Cyril, et Anne Caroline commencent vers Rochotte pour remonter). Arrivés au Lac avant le pont de singe, on se redivise en 2 groupes. Diane et moi repartons pour traverser dans l’autre sens et ressortir vers carrière. On rattrape la fin du groupe entré par Rochotte. Pablo désequipe la voie fractionnée des puits ‘étroits’, je déséquipe 1 voie aussi en fermant la marche. Nous en laissons 1 équipée côté carrière, au cas où Rochotte bouchonnait trop, ou en cas de problème. Gyom accompagne les autres (Blaise, Leo, Sigvard, Merou, Juliette, Chrystelle) pour une longue remontée. Les 3 premiers sortent de Rochotte en même temps que les dernieres sorties coté carrière. 1h après 4 autres sortent de Rochotte. Vince retourne sous terre par Rochotte pour prêter main forte par le haut au suivant, et Gyom décrolle par le bas ceux qui coincent.
Dehors on commence à s’inquiéter de la sortie tardive, je vais me poster en haut avec le poulie bloc, au cas où. Finalement tout le monde est dehors à 20h30, c’est parfait, l’heure de l’apéro et de diner. Croque monsieur ! ! . Le chemin est long quand on est nombreux.
Le dimanche on se lève après les averses.
Chrystelle part déséquiper la derniere voie à la carrière.
Pablo Atreyu et Jazz partent déséquiper Rochotte.
Vince, Artefact, Cyril et Anne Caroline partent équiper le creux du soucy munis d’un bateau gonflable qui s’avère trop gros pour passer les voutes mouillantes. Chrystelle déséquipe le trou.
Diane, Léo, Gyom et moi partons pour un petit trou la grotte du combet Georges (petite rando sympa sur les balcons de Val-Suzon, sans la pluie, et mini grotte mignonette après un puits de 2m20. Ca mouchotte !
En sortant on se retrouve au camp qui se démonte petit à petit, et les gens se relayent pour aller laver le matos commun au lavoir.
Finalement c’était plus long que quand on est 4 ou 5 mais ca n’a pas affecté les projets, tout le monde étaient content et de bonne humeur, sur le groupe y a eu 4 trous d’équipés dans le week-end, et le matos lavé avant de rentrer, ça fait trop plaisir ! Bon on est sur les rotules, mais c’est pas trop souvent alors ça va 🙂