Participants : Ludo, Francois, Guillaume, Marina, Aurélien, Delphine.
30 octobre 2016. Ludo, Francois, Guillaume, Marina, Aurélien, Delphine.
9h, on perce une brume épaisse, pour arriver au col du coq après un trajet de voiture d’une heure et quart depuis Lans. Nos 2 amis Aurélien et Delphine viennent d’arriver. Un aller retour à Perquelin pour placer une voiture au point d’arrivée de notre traversée, et nous nous préparons. Le parking est plein à craquer, les randonneurs sont au rendez-vous, il fait très beau, la couche de nuage est collée dans la vallée. Nous empruntons le même trajet que les randonneurs pour arriver au trou du Glaz qui se trouve sur le bord du chemin, une heure plus haut. Ceux-ci ne manquent pas de se poser des questions, nous sommes un peu ridicule dans nos sous combinaison, en bottes.
11h30 Arrivés en haut bien chaud, on est acceuilli par un courant d’air bien froid qui s’engouffre dans le trou du Glaz. C’est parti. Premier rappel de corde au puits de la lanterne, cette fois on y est vraiment, et il n y aura pas de retour en arrière possible. On ressortira par le Guiers, la plus grosse difficulté étant de ne pas coincer une corde en la rappelant, et éventuellement de ne pas se perdre. Etant donné la configuration particulièrement labyrinthique des lieux. Au p36 la corde manque de se coincer, mais finallement pas. Un petit méandre, dans lequel il faut rester confortablement au plus près de l’eau. Ce n’était pas indiqué pour rien, je suis restée trop en hauteur dans le méandre, et je me suis fait une frayeur, les parois s’écartant, lisses sans laisser de prise pour récupérer la main courante 2 mètres plus bas. On fait une pause déjeuner aux champs élysées. On se refroidit rapidement, on est rarement à l’abri des courants d’air froid. On continu. A partir de là la progression se fait plus rapidement, des galeries où l’on marche. La cascade rocheuse est équipée en fixe (ouf, sinon quoi ? il faut escalader 40m), Ludo a perdu sa pédale. Oups… et décide de remonter sans s’en reconfectionner une. On continue, la fin approche. Pour finir c’est le réseau sanguin, ou on passe en mode quadripède, voir rampant, sur des cailloux, pas très confort. Et on arrive enfin au Guiers mort qui coule un peu. La traversée été vraiment très bien balisée, il serait difficile de se tromper de chemin en faisant attention au étiquetage et scotch light.
19h30 Petite redescente dans la foret jusqu’au parking.