Ce week-end c’est la reprise après 1 mois et une 3jours d’arrêt de la spéléo à cause d’une fracture du plateau tibial, une rupture complète du ligament croisé antérieur, et une entorse du ligament latéral. Cette sortie je l’ai prévue depuis 2 ans, avec le guidage du spéléo club de la montagne noire et de l’Espinouze, donc y a pas moyen que cet accident m’empêche d’y aller. Une genouillère et une bonne dose de concentration et çà passera. Je n’ai plus mal du tout mais je prend un max de précaution, et il faut dire ce qui est je ne vais pas vite. Mais la sortie n’est pas hyper engagé non plus, c’est principalement des équipements en échelons fichés dans le mur, comme souvent, quelques petits rampings, avec une ptite boite aux lettres ; et de la progression majoritairement horizontal. Finalement c’est bien passé, comme toutes les autres sorties prévues des vacances, je suis indestructible, c’est tout, n’en parlons plus.
Passé le stress des annulations de dernière minutes, nous sommes au complet, une équipe de 6 comme cela avait été réservé : Pauline (GSI), Nolwenn (eegc), Gab (CSGA), Landscape (eegc), Gyom(eegc), Marina (eegc).
Les galeries marbrés de noir et blancs avec de l’érosion circulaire par endroit qui donne un aspect de forge en acier damas. Le bleu de roquebleue vient de la couleur grise bleue, couleur ardoise de la roche métamorphisée.
Les galerie finissent par déboucher sur un champs de fleurs d’aragonite, avec au milieu le coeur jaune de calcite. Dans une autre galerie, une grande stalactite à plusieurs mèches tortueuses, nommée d’un vilain nom, mais jolie malgré tout. Elle nous évoque le tripode du Verneau; mais blanche d’aragonite.
Nous ressortons ravis et nous attelons à préparer notre repas du soir improvisé, des pommes de terre sautées avec de l’ail, de la sauce yahourt, ail, herbes, et des bavettes à la moutarde ou omelette aux oignons rouge.
