Après plusieurs propositions de stratégie nous décidons de diviser en 2 groupes notre virée, pour équiper des deux cotés, et faire la traversée en se croisant. Après la mésaventure des vitres de voitures cassées (Savonnière-en-Perthois 12-2017) on décide de partir à pied depuis le gîte spéléo de la Clairière. A 15min de marche dans la neige de l’accès carrière et 20min de Rochotte.
Du côté Rochotte, un autre club est déjà sur place, il faut équiper en double, du côté carrière, nous prenons les 2 personnes à initier pour assurer la descente.
Le temps de l’équipement et de vérifier à chaque fractionnement si tout va bien, on rélise qu’il fait plus froid qu’à l’extérieur. Avec le courant d’air. Guillaume fait un aller-retour à l’extérieur pour se réchauffer. Une personne garée dans la carriere depuis demande s’il a besoin d’aide…
Le long de cette descente des puits de la combes au prêtre (C20 + C40 avec 15 skifs) chaque interstices est gelés, de petits cristaux blancs aux formes improbables. Ca pèle. On finit par arriver à la rivière. Le niveau est bas, il fait déjà moins froid, mais c’est pas la grande motivation pour mettre les pieds dans l’eau. On finit par y aller. Les bottes se remplissent, puis jusqu’au nombril.
la chatière et hop, nous sommes de l’autre coté, un peu plus au “chaud”.
Visite et traversée sans encombre. Se pose la question … on devait rejoindre l’autre groupe au milieu, pour éventuellement permettre aux plus fatigués de remonter du côté carrière. Il n y a toujours personne quand nous arrivons au pont de singe. 3h se sont écoulées depuis qu’on est entré.
Arrivés à la base de Rochotte, on les trouve. Ils ont eu quelques soucis d’équipement, heureusement grand merci au club SGHS qui leur ont laissé leur matos pour leur permettre de descendre.
Le groupe entré par la carrière sort du coté Rochotte, une initiée moins sure de ses mouvements pour la remontée ressort coté carrière avec le 2eme groupe.
Coté Rochotte pas de problème, la température n’est pas si froide dans le puits puisque l’air froid circule de la carrière vers Rochotte il a le temps de se réchauffer. Sortie en déséquipant. La marche de retour au gite se fait sans se faire prier, vu que les vetements mouillés, longes et pédale se congèlent sur nous.
Coté Carrière le vent froid souffle toujours. Leur remontée fut très lente et pénible avec les vêtements mouillés et les attentes aux fractionnements.
3h après le retour au gite je recois un coup de fil pour venir récupérer en voiture les amis congelés sortis par la carrière. par -11°C… conditions extrêmes.
Tout est bien qui finit bien.
Déséquipement de la carrière le lendemain. Au moins le soleil éclaire la sortie de la carrière.

le lavoir
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