Où : Haute-pierre le Châtelet
Participants : Marc, Laurel, Gyom, Marina
Gyom nous a proposé cette cavité qu’il a deja fait il y a des milions d’années. Il m’a parlé d’une trémi ambiance tétris qui l’avait beaucoup fait stressé. Une enfilade d’étroitures dans un espace 3D ou tu entend ceux du dessus, ceux du dessous, mais tu sais plus très bien ou tu es. Il m’avait dit avoir déssiné ce passage de tête tellement ca l’avait marqué.
On se gare avant de faire une longue marche d’approche de 3 minutes. Gyom avait fait un pti dessin pour trouver, ah oué ? tu dessines… ? ^^
il équipe la série de puits de l’entrée jusqu’à -130m, ca enchaine.
Arrivé à la trémi c’est bon on voit bien de quoi il s’agit. Il vaut mieux carrément enlever le bodar pour éviter de se coincer les bourlets. Il dit que ca a été agrandit.
N’empeche… c ‘est pas hyper large. Pour la derniere section étroite il faut remettre le bodar parcequ’on doit installer une corde , la chatiere finit les pieds dans le vide. Le descendeur en bout de longe pour avoir plus de “place”. Et en plus il y a un angle à 90° sur la gauche dans lequel il faut se glisser bassin et jambes dans le bon sens sinon c’est bloqué, tout ca avec un goutte à goutte d’eau dans l’oreille… 🙂 nickel !
Arrivés en dessous de ça c’est de nouveau de plus grands espace. On se marre vite fait sur la statuette en argile CGT, et Laurel nous dit qu’elle est congelée et mouillé du coup elle ne veut plus aller plus loin. Elle prend donc ma couverture de survie pour se faire un point chaud, histoire qu’on prenne 10 minutes pour faire le fond de la grande galerie qu’on vient d’atteindre. Il n’y a plus qu’une corde avec un pti frac déversant et une petite balade à pied dans la galerie de la boue d’un coté, un lac de l’autre coté, qu’on n’a pas prévu de franchir (mais une main courante nous montre le chemin au cas où).
C’est vrai que après avoir passé cette trémie on a une pression psychologique supplémentaire. Ici les secours ne doivent pas pouvoir apporter de civiere.
