30min de voiture depuis le gîte de Montrond-le-château

4 spéléos 3 kits d’équipements, plus 1 de ravitaillement. On équipe plus ou moins chacun son tour.

Nous trouvons le trou à l’aide du point GPS (46.98001, 6.08535). L’entrée est assez discrète, mais on voit un affleurement de roche juste au dessus dans le bois.

Une légère étroiture en fenêtre donne sur le puits de l’amitié.

Je ne suis pas sûre que la première corde fait bien 70m. On est déjà obligé de prendre la corde de secours en bas du dernier ressaut du puits de l’amitié.

Le méandre qui fume se passe à l’aise, à quatre pattes dans le boyau. Enchainé par un resserrement donnant sur le p12+P27. Dans le dernier tiers de la série de puits nous suivons l’actif, deux étroitures avant le P12 et avant le P14 sont un peu sélectives. La première se passe allongé et tourne en chicane et vers le bas. Les pieds en premier et sur le ventre, il est facile de se coincer si on a un grand ou gros gabarit. La seconde est un méandre étroit à la base du p12 qui suit. Il faut rentrer le ventre, et passer un peu en hauteur à un endroit.

L’arrivée est un joli dernier puits déchiqueté qui donne accès au collecteur de taille humaine, ou nous pouvons faire une petite boucle les pieds dans l’eau. Il alimente la résurgence du Lison. La partie fossile de la galerie est elle, très boueuse. La voûte basse nous oblige à nous baigner jusqu’en haut des cuisses. Un gros niphargus de 3cm se rapproche de la surface quand je me penche le visage proche de l’eau pour passer la voute. Derrière une jolie petite vasque et la cascade. L’escalade pour la galerie des nénuphars n’est pas équipée. La corde en fixe pour monter la cascade n’a pas l’air très saine. Nous faisons demi-tour. A la remontée, les étroitures en tête de puits sont plus pénibles qu’à l’aller. Les kits sont récalcitrants, il faut penser à les faire passer devant.

Un bon rougail saucisses de morteaux nous attend au gîte, et une partie laborieuse de Let’s Danse 4 et Mario Kart 🙂

 

collecteur pouet pouet