Participants : Christian (Abimes), Elias et Stéphanie (Spéléo club du Liban / SCP / EEGC), Guillaume, Vincent, Marina (EEGC)

Réveil 7h Pti dej, enkitage, et départ en décalé en 2 équipes… Il faut dire qu’il fait un peu frais ce matin (-4°C), et que ça évite d’avoir 5 spéléos qui congèlent à l’entrée ; le temps que je mette l’équipement en place. Ça permet aussi de se laisser la possibilité d’oublier des trucs au gîte et de prévenir la 2eme équipe. Vincent et Gyom partent avec moi dans la première équipe. Arrivés à Arc sous Cicon, on tourne un peu autour du pot pour savoir quel chemin d’accès on va prendre… Ils sont tous recouverts de 10-20cm de neige. Je finis par choisir l’accès nord depuis le Petit-Paris..  Entre Combe Vouilland et Combe Puante. J’enfile les chaînes à neige et la kangoo nous amène jusqu’où elle peut. On finit les 200 derniers mètres à pied. La perte du Mont Ratey coule un peu, mais ça semble raisonnable. La météo n’a pas prévu de redoux dans la journée, la neige devrait rester en place.

Je commence l’équipement à 11h30, on se réchauffe vite. Je reconnais quelques passages, et me rappelle qu’il y avait moins d’eau quand j’étais venu il y a 5 ans. Mais l’équipement est relativement hors crue, nous ne sommes pas mouillés. Sauf un peu dans l’étroiture où il y a une flaque sur le sol. On arrive en bas des puits 2h plus tard, au départ de la galerie de la toison d’or et on hésite un peu, il faut traverser un bassin à mi-cuisse pour continuer. On commence à se dire que les autres ne vont pas tarder à arriver avec le pic-nic. On badine un peu de tout et de rien, et on entend des voix de temps en temps parmi les clapotis de la cascade. Qui finissent par être les voix de nos camarades, Christian, Elias, et Stéphanie. A peine 15-20min après avoir fait cette pause, les voilà. Super timing. On pique-nique avant de franchir le bassin. Christian et moi passons le bassin en se mouillant, tandis que les autres insistent à tendre une vire en hauteur (pas prévu dans la fiche d’équipement) pour ne pas se mouiller (pensant déjà aux bottes pleines d’eau pour sortir marcher dans la neige en fin de journée). En attendant, j’équipe avec mollesse les 2 vires suivantes ; la pause repas nous a refroidit. On finit par arriver à la partie bien calcitée de la toison d’or.  Jolies sculptures naturelles, blanche, et jaune. Christian nous fait un tour de magie… La calcite fluoresce ! On finit presque au bout de la galerie, en passant par-dessus un puits, mais il nous manque une corde pour le dernier ressaut de 5m avant un terminus de bouillasse. Ce n’est pas très grave.

Christian gère le déséquipement ; A la remontée les puits qui mouillent sont plus difficiles à éviter complètement, et ceux qui ont mouillé leur pied le regrettent un peu pour marcher dans la neige à la sortie. On ressort à peu près vers 20h-20h30. L’équipe de Christian part du côté de la combe Martin où ils sont garés. Une fois sortie de notre chemin de neige je retire les chaînes et on reçoit un appel de l’autre équipe, leur voiture ne remonte pas la pente neigeuse. On revient à pied par la combe Martin en demandant une pelle à neige à des locaux encore debout. 1km plus tard, la voiture avance doucement avec ses 5×2 pattes de spéléos motrices. 23h enfin au gîte, avec une boîte de mont d’or chaude, une tarte aux poireaux gorgonzola et une galette des rois à la crème brûlée.