Ce matin, après avoir franchi le pont sur la Nam Song, nous trouvons un motoculteur qui nous dépose 7 kilomètres plus loin au milieu de nulle part et nous traversons les rizières asséchées avant d’arriver au pied des falaises. La forêt grouille de vie et les serpents ne sont pas loin, ce qui ne motive guère à explorer les anfractuosités qui s’ouvrent au ras du sol. Gabriel et François remontent le cours du ruisseau voisin pour localiser la résurgence, mais ils abandonnent car le but semble trop éloigné et la progression dans l’eau est difficile. Ce sera pour une prochaine fois… Nous montons tous jusqu’à Tham Ngu Lhom où nous entrons. Est-ce Tham Sii ? La grotte abrite des scutigères d’une dizaine de centimètres. Nous nous enfonçons résolument dans la grotte après avoir franchi la seule étroiture du réseau. Nous sommes bien dans Tham Sii topographiée précédemment. Direction le fond de la grotte. Belles galeries, mais progression pas toujours aisée, et lorsque nous atteignons, au bas d’un talus bien glaiseux, une voûte mouillante peu attirante, nous faisons demi-tour. Le chemin vers la sortie est ponctué d’arrêts photo et de chasse aux animaux, genre papillon de nuit, cloportes blancs, etc. Nous redescendons vers le village où nous avons rendez-vous avec le motoculteur qui nous ramène à Vang Vieng, après un parcours chaotique qui malmène le dos de tout le monde. Soulagement à notre arrivée à la guest house, la police ne s’est pas manifestée aujourd’hui.