Fabienne, Gaël et François sont partis pour Tham Hong Yé, dans la branche la plus longue afin de prospecter les départs de galeries dans la salle terminale 2002. Après le ressaut, ils trouvent une petite galerie de 1 m de large sur 2 à 4 m de haut. Ce profil de galerie est plutôt inhabituel dans cette cavité. Après avoir parcouru plus de 220 m, ils s’arrêtent au point le plus bas sur un siphon du plus beau bleu, genre Obao et au point haut sur une conduite forcée de 60 cm de diamètre. La topographie est faite sur le chemin du retour, avec quelques petits problèmes d’éclairage. Le carbure est de médiocre qualité et les piles faiblissent ; ils n’allument leurs lampes que pour lire les données sur les instruments… Yann, Geoffroy et Nicolas les suivent jusqu’au Stupa. A cet endroit de la rivière, celle-ci fait un coude mais une galerie remontante continue sur son ancien tracé. Malheureusement après une centaine de mètre elle est obstrué par du remplissage. Ils décident de topographier la galerie allant du shunt au premier siphon qui avait été laissé en plan les autres années.
Tham Pha Leu
Si Gabriel, Eric et Olivier ont décidé de se rendre à Tham Pha Leu Si. Arrivés dans la grotte, ils parcourent rapidement les 1,5 Km déjà connus pour arriver jusqu’à la partie non topographiée de la grotte. Ils laissent en chemin plusieurs départs de puits qu’ils gardent pour plus tard. Au fond de la cavité ils sont arrêtés par un grand vide instable qui les oblige à commencer l’équipement d’une vire le long de la paroi. Hélas après quelques spits plantés au perforateur, les batteries lâchent et il faut continuer à spiter à la main dans la chaleur ambiante. Ils réussissent à planter 5 nouveaux spits manuellement avant le retour : demain c’est juré, les batteries seront chargées à bloc.