L’équipe de quatre spéléos, Yann, Gaël, Fred et Lena, réussi à obtenir l’autorisation de descendre dans les grottes de la région de Kaiso, grâce à l’aide de Kay, le thaïlandais travaillant sur place. Le chef du village d’abord réticent se laisse convaincre à la condition d’une escorte de quatre guides dont un armé pour la sécurité du groupe … Sur cette bonne nouvelle ils partent topographier quelques petites grottes du secteur qu’on leur a indiquées. Tham Pha Noï près des citronniers de Phatang (130 m) et Tham Pha Hom (150 m). Cette dernière était censée être très grande d’après les villageois. Effectivement, il y a une vaste salle mais pas de longue galerie. Ils en profitent pour relever les pièges de biospéléo à Tham Kôson, une petite grotte également en face de Phatang.

 

Retour à Tham Phou Kham

Pendant ce temps là, les autres membres de l’expédition, Olivier, Geoffroy, Fabienne, Eric, François et Nicolas retournent à Tham Phou Kham avec l’espoir d’en finir l’exploration et la topographie. Pendant que Geoffroy recherche à l’extérieur la résurgence, Olivier équipe un ressaut pour Fabienne et Nicolas afin qu ils puissent descendre faire la topo. Durant ce temps, Eric et François équipent une galerie de descente avec puits et diaclase. Olivier les rejoint pour terminer l’équipement et descendre dans une diaclase profonde d’une dizaine de mètres et large de 40 cm, hélas sans issue. Alors qu’Olivier franchit un puits pour rejoindre l’autre côté de la galerie, le talus du rebord s’effondre sous ses pas en le précipitant dans le vide. Heureusement, une main courante était installée et il se retrouve en fait pendu sur sa longe. Plus de peur que de mal, il en est quitte pour quelques égratignures aux flancs. Comme quoi la vie d’un spéléo ne tient souvent qu’à un fil et la corde rempli ce rôle de ligne de vie. Le passage s’avère donc plus délicat pour les suivants que sont Fabienne et Nicolas. François déséquipe finalement en mettant en place une vire rappelable autour d’un bloc. Non découragé par cette mésaventure, Olivier est parti équiper avec Eric un autre puits profond de 15 mètres mais qui ne débouche sur rien. Le suivant est un puits de 50 mètres qui permet d’accéder à une salle de dimensions honorables avec plusieurs départs possibles. La topographie de cette dernière zone risque de s’avérer assez complexe et ils décident de la reporter à plus tard compte tenu de l’heure déjà tardive.