Participants : Vincent (EEGC) , Floxx, Morgane, Samuel (SCCM)
Gîte : location à la Cure pour 6 personnes, deux chambres (1 chambre avec 3 lits simples et 1 chambre avec un lit double et un lit simple)
Météo : à notre grande surprise, nous n’avons eu que très peu de pluie.
Vendredi 29 mars
Floxx, Vincent et Samuel partent de Saint-Denis vers 18h00 direction le Jura (6h de route). Des trombes d’eau sur la route, on espère tous que nous aurons pas cette flotte arrivés là-bas. Nous arrivons à minuit 30 à la Cure. Le temps de boire une petite bière et au lit, le lendemain on se lève tôt.
Samedi 30 mars
Cavité : Gouffre de la Masse
localisation : Lat. / Long. = 46.5202 6.1638 (Google Maps)
Développement : 335m
profondeur : 163m
Levés à 7h00, Morgane arrive à la maison vers 7h45. Nous prenons notre petit déjeuner et Samuel nous prépare une bonne salade de pâtes pour sous terre. Il ne pleut pas ! Nous enkitons au sec pour le gouffre à la Masse car le Puissant P111 nous donne bien envie, on choisit de le descendre par la voie fractionnée. N’ayant pas de fiche d’équipement, Samuel en fait une d’après la coupe de la cavité où les cordes apparaissent. On pense à prendre des écrous de 8 car pas mal de cavités sont équipées avec des goujons. Départ pour la Masse vers 10h, c’est à environ 30 minutes de la maison. La route n’est pour le moment pas trop enneigée puis ça se complique un peu, on met les chaussettes à neige et on continue. On arrive à un carrefour avec une cabane, on doit prendre le chemin de droite mais elle semble trop enneigée, on se garera là, devant la cabane.
Floxx équipe en premier suivi de Samuel qui a son perfo. La cavité semble ne pas être beaucoup visitée, il y a beaucoup de monopoints et certains spits sont rouillés. Qu’à cela ne tienne, on double les points pour pouvoir équiper en bonne et due forme. Floxx secondé de Samuel équipe jusqu’à la vire qui précède le méandre. Vincent reprend l’équipement suivi de Samuel avec son perfo salvateur. On s’engouffre dans le méandre peu engageant, ça frotte, les kits, comme attendu, nous font ch***.
Vincent cherche les points pour la corde prévue à cet endroit mais les points sont très rares et discrets. De toute façon, le méandre est si étroit que ce n’est pas très engagé. On continue. Vincent annonce, content et soulagé, qu’il est dans une « salle ». Après un méandre pareil, on peut en effet appeler un espace de 5m2 une salle. Nous nous y arrêterons pour manger. On jette un coup d’oeil après la salle : un puits bien profond, sûrement le P111. Samuel jette une paire de caillasses pour vérifier la profondeur : plus ou moins 4 s, c’est bien lui. Nous rajoutons encore une paire d’AF sur le chemin. Vincent équipe la tête de puits et commence à descendre, la corde est toute neuve, elle glisse bien, il serre les fesses et aussi la corde entre ses mains. Il cherche en vain les spits/goujons pour fractionner le puits mais les mètres s’enchaînent jusqu’à ce qu’il se rende à l’évidence : c’est la voie non fractionnée. La question qui suit immédiatement : la corde sera-t-elle suffisamment longue pour accéder à un frac pour rabouter l’autre corde du sac ? Soulagement, la voie non fractionnée mène à la terrasse à -115m. Il y a un spit et un goujon 2m plus loin. Samuel suit et on rajoute les points nécessaires pour équiper plus « proprement ». On raboute la C60 pour finir le P111, on met une déviation pour se décaler de l’eau qui coule (pas beaucoup mais bon… ça trempe vite.) On arrive en bas du P111 sur un tas de caillasses, la suite est évidente. Une étroiture descendante est assez vénère, j’essaie de trouver le bon angle de mon bassin pour passer, c’est bon (la remonter va être relou mais on verra sur le moment.) Il reste le dernier puits à équiper et pour ne pas rompre avec le reste de l’équipement de cette cavités : nous cherchons les spits ou AN… Samuel en rajoute donc pour descendre tout au fond : mission accomplie, on peut remonter. Vincent commence à déséquiper. Et Samuel finira. Floxx et Morgane remontent en premier. On prend notre temps car de toute façon on va attendre en bas de la grande portée.
Samuel propose de poser un fractio. Allez.
On remonte, les étroitures passent pas trop mal dans l’autre sens et puis faut bien sortir. Sortie de la Masse à 22h après 11h passé dessous. Ça devait être une modeste sortie ! On rentre explosés, Samuel a l’énergie de nous faire le délicieux gratin de crozets. On revoit nos plans pour le lendemain. On va toujours à la Pleine Lune mais on vise le la Kolos-salle.
Dimanche 31 mars
Cavité : Gouffre de la Pleine Lune (jusque Kolos-salle)
Localisation : Lat. / Long. = 46.5354 6.1790
Développement : 1730m
profondeur : 272m
Levé 8h 8h30, ptit dej, toujours pas de pluie on dékite-renkite pour la Pleine Lune jusqu’à Kolos-salle.
Depart 11h de la location.
On prend la même route qu’hier et on se gare le long du chemin, l’entrée de la Pleine Lune est à 200m, youpi. Foret magnifique, splendide entrée bien que modeste. C’est Morgane qui va équiper le début de la cavité. On rentre dans le trou vers midi. Finalement, Morgane remonte, il manque des points ou alors il n’y a que des goujons de 10. C’est Samuel qui s’y colle avec le perfo, il rajoutera quelques points pour nous permettre de descendre jusqu’au pendule. Une corde en fixe permet de faire le pendule plus facilement. En revanche, il faut absolument quelqu’un en haut pour aider à faire penduler l’équipier en dessous. Une fois le pendule équipé, Morgane reprend la tête pour équiper jusqu’au P6. Le chemin n’est pas aisé à trouver, c’est assez labyrinthique. On n’y arrive néanmoins. Vincent reprend la tête pour l’équipement, après le boyau glaiseux, bien prendre l’escalade sur le côté droit, l’équipement jusqu’en bas du P38 se fait sans difficulté. Nous arrivons alors dans la Kolos-salle, vaste salle pleine de blocs éboulés du plafond. Hop photos, petit tour et on remonte. Vincent commence le déséquipement, Samuel poursuit et Morgane déséquipera le grand puits où il y a le pendule. Petite sortie de 7/8h. Le trou est plus sec et moins froid que celui d’hier. On aura plus de temps pour boire l’apéro et profiter du bon dhal
de Samuel.
Lundi 1er avril
Il neige, ça va être « bien » pour nettoyer le matos. Heureusement, Samuel nous trouve un lavoir abrité bien pratique pour le lavage de notre matériel. On rentre manger à midi et nettoyage du gîte. Départ 15h00, arrivée 21h00 à Paris.
Ci-après les topographies des gouffres et les fiches d’équipement refaites par Samuel Gerente
TOPO gouffre de la pleine_lune